PIANOS ESTHER

La plus ancienne maison de pianos de Wallonie

 


Miscellanées à l'usage des amoureux du piano



• Le groupe de presse Rossel (La Meuse / 7 Dimanche - 29/30 novembre 2015) a consacré à notre maison un bel article.




• Vente d'un Orchestrion Hupfeld à New York (Information émanant du supplément de La Libre Belgique n°76 - 22.10.2010).





La firme HUPFELD de Leipzig exposa cet orchestrion à Turin en 1911. Il est basé sur un piano droit Carl Rönisch qui était le haut de la gamme des pianos proposés par la société leipzigeoise.

• La fin d'une légende ?

2008 : BÖSENDORFER a été mis en vente par un fonds d'investissement américain qui l'avait acquis en 2001. Tout indique que Bösendorfer tombera bientôt dans l'escarcelle de Yamaha. On se rappellera que la prestigieuse fabrique fut fondée à Vienne par Ignatz Bösendorfer en 1828. Contrairement à l'histoire racontée, elle n'était pas aussi prestigieuse dans la ville impériale que Streicher... Elle tomba en désuétude à la fin des années 1950 et fut près de la faillite. Un milliardaire américain, qui venait d'épouser une viennoise, injecta alors en cadeau de mariage les capitaux nécessaires à la remise à flot de la vieille fabrique de pianos. La multinationale américaine Kimball dont il était président rivalisa alors avec le trust CBS qui contrôlait Steinway. Elle fit des pianos Bösendorfer un fer de lance (on se rappellera que CBS exerçait un quasi monopole sur l'industrie du disque et que pour être édités beaucoup de pianistes se devaient de jouer sur Steinway). La saga américaine ne manqua pas de sel. Le slogan "le meilleur parce que le plus cher", c'était Las Vegas sur le Danube. On voyait sur les photos des publicités l'exacte réplique d'un queue Bösendorfer avec la marque Kimball... pour le public américain et le texte : Bösendorfer, c'est nous".





Les histoires ont une fin : en 2001, Kimball se débarrasse de Bösendorfer en le confiant à la banque autrichienne Bawag. Cependant celle-ci, empêtrée dans de multiples scandales fut rachetée par le fonds d'investissement américain Cerberus. Le fonds jugea sans intérêt la rentabilité de Bösendorfer et le mit en vente au plus offrant. Les autrichiens de la firme Brodman, dont les racines remontent par on ne sait quel chemin à Joseph Brodman, facteur de pianos originaire de Prusse qui s'installa à Vienne vers 1820, furent dépassés par l'offre de Yamaha. La gamme Yamaha s'étalera donc désormais du bas de gamme au moyen de gamme (marque Yamaha) et au haut de gamme (marque Bösendorfer) ?... Fugit irreparabilis tempus (Virgile, Géorgiques, III, 284).

Sans doute que via Yamaha, on verra Bösendorfer le retour ! Mais Bösendorfer by Yamaha ! O tempora ! O mores !

• Design de pianos dans l'ancienne Allemagne de l'Est :


La Deutsche Fotothek a acueilli dans ses archives plus de 10.500 négatifs blancs, noirs et couleurs du photographe Friedrich Weimer, né à Dresde en 1913. Dans cet ensemble, plus de 300 photographies se rapportent à l'industrie du piano dans l'ancienne Allemagne de l'Est. C'est une collection qui est d'un haut intérêt tant sur le plan esthétique qu'économique.

Quelques clichés, parmi les plus significatifs, qui ont servi à des feuillets publicitaires des usines allemandes de pianos sont visibles sur notre site : www.pianosesther.be/Demusa.htm


• Notre site a été bien épinglé par La Libre (Gazette de Liége) :








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