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Salles de concerts et marques de pianosDe tous temps, les salles de concerts abritèrent des pianos à queue de marques diverses. Les meilleurs virtuoses ne dédaignaient pas jouer tantôt sur un Pleyel, un Herz, un Bechstein ou un Gaveau, un August Förster, un Erard, un Blüthner... Encart publicitaire, 1930. Après la guerre de 1940-45, les Etats-Unis d'Amérique imposèrent progressivement un quasi monopole de la marque Steinway & Sons. Ces pianos étaient fabriqués pour l'Europe dans l'usine reconstruite d'Hambourg (Allemagne) avec des fonds du plan Marshall... après que les raids américains eurent détruit l'usine. Les interprètes qui désiraient être enregistrés sur disque et toucher un public mondial devaient passer par les conditions des firmes de disques américaines qui imposaient entre autre Steinway. Steinway était alors sous le contrôle financier du trust C.B.S. Cette situation perdure sans aucune raison technique ou esthétique. Il est malheureux qu'aujourd'hui des responsables de salles de concerts, de concours de piano (pensons au Concours Reine Elisabeth), des pianistes concertistes favorisent ce monopole par esprit conventionnel et sans doute par intérêt financier. On peut faire un parallèle avec la perte de la diversité biologique dont le monde prend conscience aujourd'hui. La variété et la diversité sont une richesse ; la réduction à un monopole est un appauvrissement. Le concert pour célébrer la Libération est donné en 1945 avec un piano à queue Blüthner dans le studio 4 des bâtiments de la Maison de la Radio (place Flagey, Bruxelles). Le grand orchestre symphonique de la Radio Nationale Belge est placé sous la direction de René Tellier, directeur musical des Emissions françaises. La fabrique Blüthner de Leipzig n'avait pas collaboré avec le régime nazi. Nous avons repris dans un vaste ensemble de programmes de concerts de la Salle des fêtes du Conservatoire Royal de Musique de Liège, des années 1919 à 1960, les marques de pianos joués et les interprètes. Que de surprises ! Si Cortot choisit toujours le piano à queue Pleyel (qui devait mieux sonner sous ses doigts que le puissant Steinway), Pablo Casals se fait accompagner par un Bechstein, Eugène Ysaye joue avec Yves Nat sur un ... Erard. Serge Prokofieff donne un concert à Liège le 15 novembre 1930 sur un piano Gaveau de la Maison Gevaert. Clara Haskil prend le Pleyel, comme Walter Gieseking. Wilhelm Backhaus joue Gaveau. Francis Poulenc reprend le Pleyel. Un Gunther est de la partie. Un August Förster accompagne le violon d'Henri Koch. Vladimir Yampolski fait sonner le Pleyel en accompagant David Oistrakh, prix Eugène Ysaÿe 1937. Pas encore de Steinway ! Salle des fêtes du Conservatoire où trône un grand queue de concert Pleyel, 1926. La liste est longue des pianistes et des solistes accompagnés au piano qui varient le choix de la marque du piano :
Geza Anda --------------------------- Les concerts à Liège de l'Oeuvre des Artistes de la saison 1938-1939 ont pour invités : Pablo Casals, Willem Mengelberg, Georges Enesco et François Cholé, Fritz Kreisler, Wilhelm Backhaus etc. avec le piano de concert August Förster de la Maison Esther. Au Théâtre Royal de Liège, le 10 février 1939, Herbert von Karajan dirige la Walkyrie de Richard Wagner. --------------------------- --------------------------- Madeleine Grey (1887- Paris 1979), élève d'Alfred Cortot, fut d'abord pianiste ; sa carrière se fit avec sa voix de soprano et mezzo-soprano dont Ravel disait : "C'est une interprête des plus remarquables : jolie voix, puissante et très claire. Grâce à elle, on a entendu Shéhérazade autrement qu'un poème symphonique". --------------------------- --------------------------- Acclamé comme l'un des plus grands pianistes du XXème siècle, Wilhlem Kempff, remarquable interprète de Beethoven, fut un des premiers virtuoses à enregistrer l'intégrale des sonates de Franz Schubert. Auteur de nombreuses transpositions pour piano de Bach, il joue ici sur un piano Pleyel de la Maison Massart. --------------------------- L'éditeur de musique Edgard Tyssens tient son magasin de partitions 21, rue André Dumont (rue disparue aujourd'hui et qui était dans le prolongement de l'actuel pont Kennedy). --------------------------- Premier prix du Concours Reine Elisabeth (1952), Léon Fleischer joue à Liège, le 4 mai 1954, sur un piano à queue Gunther de la Maison Massart dans la salle du Conservatoire royal de Musique de Liège. Les Concerts de Midi sont alors organisés par la Ville de Liège au Musée des Beaux-Arts de la rue de l'Académie. |
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